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En 1844, l'artiste Bertall est chargé de représenter le comte et la comtesse de Mortsauf, capturant leur essence avec une précision remarquable. Le comte, vieilli prématurément et à l'air maladif, est dessiné avec une canne, tandis que la comtesse, dévouée et maternelle, est entourée de ses enfants. Ces illustrations, approuvées par Balzac, seront réutilisées dans diverses éditions, y compris celles d'Alexandre Houssiaux en 1855 et des frères Lévy au début du 20e siècle.

Prime de l’Univers illustré, Œuvres de Balzac illustrées, Le Lys dans la vallée, Paris, Michel Lévy frères, 1867. Dessins de Bertall et Staal, gravés par Barbant, Baulant et Ecosse.

L'iconographie des éditions illustrées du Lys dans la vallée se diversifie à partir de l'édition Conard de 1927 et enrichit l'expérience de lecture du roman en mettant en lumière certaines scènes spécifiques du récit.

Œuvres complètes de Honoré de Balzac, La Comédie humaine, texte revisité et annoté par Marcel Bouteron et Henri Longnon. Études de moeurs : Scènes de la vie de province, IV, Le Lys dans la vallée, Paris, Louis Conard, 1927. Dessins de Charles Huard, gravés par Pierre Gusman.

Frontispice et illustration hors texte de D. Zanardi.

Eaux fortes de Nick Petrelli.

Dessins de Berthold Mahn.

Illustrations hors texte de Michel Jacquot.

Illustrations de Jean-Maurice Curutchet.

Gravures de Maurice Berty.

Couverture de David Ossipovitch Widhopff.

Bois gravé de Deusenry.

Dessins de Pierre Rousseau. Couverture de Henri Dimpre.

Au cours du XXe siècle, de nombreuses éditions de poche du Lys dans la vallée sont parues. Au-delà des questions d'esthétique et de commercialisation, les illustrations choisies pour les couvertures sont également révélatrices de certains aspects du roman que les éditeurs souhaitent souligner. La figure seule d'Henriette, sensuelle ou vertueuse, celle de Félix, en attente devant Clochegourde, ou la mise en scène du couple se promenant bras dessus bras dessous, sont autant de manière de donner au lecteur une première interprétation du roman.

Illustrations originales à la gouache de M.T. Mabille. Ouvrage tiré à 50 exemplaires (5 sur papier peau d’âne, 10 sur papier peau d’âne blanc, 35 sur vélin à grains).