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Plongez dans l'intrigue captivante du Curé de Tours où l'ambition et la foi s'entremêlent dans les ombres majestueuses de la cathédrale Saint-Gatien de Tours.

Grâce à l'exiguïté de ma taille, je me faufilai sous une tente construite dans les jardins de la maison Papion et j'arrivai près du fauteuil où trônait le prince. En un moment je fus suffoqué par la chaleur, ébloui par les lumières, par les tentures rouges, par les ornements dorés, par les toilettes et les diamants de la première fête publique à laquelle j'assistais.
Honoré de Balzac, Le Lys dans la vallée [1].

Figurez-vous trois moulins posés parmi des îles gracieusement découpées, couronnées de quelques bouquets d'arbres au milieu d'une prairie d'eau ; quel autre nom donner à ces végétations aquatiques, si vivaces, si bien colorées, qui tapissent la rivière, surgissent au-dessus, ondulent avec elle, se laissent aller à ses caprices et se plient aux tempêtes de la rivière fouettée par la roue des moulins ! Çà et là, s'élèvent des masses de gravier sur lesquelles l'eau se brise en y formant des franges où reluit le soleil.
Honoré de Balzac, Le Lys dans la vallée [1].

Découvrez l'histoire d'un moulin emblématique de l'Indre mais aussi de la vie du Domaine des Margonne, source d'inspiration de celui de Clochegourde dans Le Lys dans la vallée

Découvrez comment les paysages de Pont-de-Ruan, bien connus d'Honoré de Balzac qui y passait en allant au château de Saché, ont pu inspiré son roman Le Lys dans la vallée.

Je vous remercie mille fois Monsieur d’avoir bien voulu penser à moi ; mais au reste le souvenir aimable de votre part n’est peut-être qu’une juste réciprocité de celui que je vous garde, et de tout le plaisir que je goûtais à vous entendre lire vos charmants ouvrages.[1]
Lettre de la Baronne Deurbroucq à Honoré de Balzac, Jarzé, 8 juillet 1832

Je passai l'Indre sur le pont du moulin Rouge, et j'arrivai dans la bienheureuse toue en face de Clochegourde où brillait une lumière à la dernière fenêtre du côté d'Azay.
Honoré de Balzac, Le Lys dans la vallée [1]

Dans 3 jours, j’irai, je crois à Rochecotte, voir Madame la duchesse de Dino et le prince de Talleyrand que je n’ai jamais vu, et vous savez combien je désire voir les spirituels dindons qui ont plumé l’aigle en le faisant tomber dans la fosse de la Maison d’Autriche.
Honoré de Balzac, Lettre à Mme Hanska, Tours, 23 novembre 1836 [1]

Montcontour (sic) est ma prédilection, je voudrais que tu vinsses le voir tant c’est joli. C’est une des plus belles vues de la Touraine, et il y a une station à une demi-lieue, celle de Vouvray. Si n[ous] avons Montcontour, tous mes plans seraient changés. Je ne meublerais plus si richement l’appartement de Paris, nous attendrions ; je réunirais tous mes efforts sur le château de Montcontour, car on peut l’habiter toujours.

Honoré de Balzac, Lettre à Mme Hanska, juin 1846.

Saché est un débris de château sur l’Indre, dans une des plus délicieuses vallées de Touraine. […] À une lieue est le beau château d'Azay, bâti par Semblançay, une des plus belles choses architecturales que nous avons [1].

Honoré de Balzac, Lettre à Mme Hanska, Paris, mars 1833.

Avant de regagner Frapesle, je regardai Clochegourde et vis au bas une barque, nommée en Touraine une toue, attachée à un frêne, et que l'eau balançait. Cette toue appartenait à monsieur de Mortsauf qui s'en servait pour pêcher.

Honoré de Balzac, Le Lys dans la vallée [1].

De Claude Brunet à Jacques Briau, en passant par Virgile Pertuis, découvrez comment les régisseurs du domaine de Saché ont marqué l'histoire de la propriété des Margonne.

Découvrez les souvenirs d'enfance d'Honoré de Balzac, de ses années d'externat à Tours à son amour précoce pour une mystérieuse Espagnole.

Au fil de ses allers et retours entre Paris et Saché, voyez comment Honoré de Balzac a su tirer parti des progrès technologiques pour concilier vie parisienne et séjours en Touraine.

Mr. de Savary est venu-z-ici ; il a toujours sa petite perruque de chiendent qu’il raffermit à chaque instant en la prenant par deux mèches qui se trouvent collées contre ses tempes.

Honoré de Balzac, Lettre à Laure Surville, Villeparisis, février 1822 [1].

Oh ! si vous saviez ce que c’est que la Touraine !... On y oublie tout. Je pardonne bien aux habitants d’être bêtes, ils sont si heureux ! […] si vous mettez le pied en ma maison de la Grenadière, près Saint-Cyr, maison sise à mi-côte, près d’un fleuve ravissant, couverte de fleurs, de chèvrefeuilles, et d’où je vois des paysages mille fois plus beaux que tous ceux dont ces gredins de voyageurs embêtent leurs lecteurs… La Touraine me fait l’effet d’un pâté de foie gras où l’on est jusqu’au menton, et son vin délicieux, au lieu de griser, vous bêtifie et vous béatifie. Aussi ai-je loué une maisonnette pour jusqu’au mois de novembre, car, en fermant mes fenêtres, je travaille, et je ne veux revoir ce luxurieux Paris qu’armé de provisions littéraires.

Honoré de Balzac, Lettre à Victor Ratier, La Grenadière, 21 juillet 1830.

Plongez dans l'histoire de l'imprimerie Mame à Tours, un pilier de l'édition au 19e siècle, et son lien étroit avec le père d'Honoré de Balzac qui y publia ses ouvrages engagés sur des sujets d'utilité publique.