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L'Hospice général - Tours

HONORÉ DE BALZAC EN TOURAINE

 

 

Futur Centre Hospitalier Régional Universitaire de Tours, l’ « Hospice général de Tours » est créé le 1er septembre 1802. Il résulte de la fusion de l’Hôpital général de La Charité, de l’Hôpital de La Madeleine et de l’Hôtel-Dieu.

 

Le 13 octobre 1803, Bernard-François Balzac intègre la commission administrative de l’hospice [1]. Elle est composée de neuf membres présidés par le maire et nommés par le ministre de l’Intérieur. Auprès de cette direction, un secrétaire a la garde des archives et tient le registre des délibérations. Un médecin, un chirurgien et un pharmacien représentent le service de santé tandis qu’un receveur s’occupe de la perception des revenus et du paiement des dépenses. Enfin, un préposé contrôle les recettes et les paiements et un architecte surveille l’entretien des bâtiments hospitaliers  [2].

 

Alors que Bernard-François Balzac quitte ses fonctions le 11 février 1814 [3], le ministre de la Guerre ordonne d’évacuer sur Tours les militaires blessés et les malades de la Grande Armée : l’hôpital est transformé en hôpital militaire et les habitants de Tours sont sollicités pour accueillir les orphelins et donner des vivres. Cependant, une épidémie de typhus touche le personnel hospitalier ; en avril 1814, le dépôt général des blessés est transféré de Tours à Saumur [4].

 

Christelle Bréion (musée Balzac, Saché)




[1] Roger Pierrot, Honoré de Balzac, Fayard, La Flèche, 1994, p.20.

[2] AD 37, Répertoire numérique de la sous-série H dépôt 4, Centre Hospitalier Régional Universitaire de Tours

(1159 – 1996), p.7.

[3] Roger Pierrot, op.cit., p.40.

[4] AD 37, Répertoire numérique de la sous-série H dépôt 4, art. cit., p.7.

 

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